CoV-2 du SRAS

CoV-2 du SRAS microscopie électronique (colorisé arbitrairement)

le CoV-2 du SRAS (coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère) fait partie des très nombreux variants de virus des voies respiratoires qui apparaissent chaque hiver depuis la nuit des temps et qu’on ne cherche jamais à caractériser en pratique médicale courante en France car ils sont dans la grande majorité des cas tout à fait bénins. Ça a été fait – À titre expérimental ? – puis publié sur les réseaux sociaux avec des messages alarmistes … L’effet boule de neige consécutif est probablement à l’origine de la folie mondiale historiquement inédite qui a suivi. Celui-ci peut comme certains autres, parfois, provoquer des complications chez des personnes fragilisées. Cependant :

Aucun des chiffres dont nous disposons n’est pertinent (mars-avril 2020): Il faudrait pour en avoir, rechercher le virus chez tous les sujets d’un échantillon représentatif d’une population (régionale ou nationale par exemple). Ce qui parait très difficile à faire dans le contexte actuel.
Par exemple : « x nouveaux cas ce jour »: Ce n’est pas parce qu’une personne a des traces de CoV-2 du SRAS dans le nez qu’elle est malade ! (Ni même qu’elle est contagieuse : Voir)
Et qui a-t-on testé à ce moment-là ? Des personnalités ? Des membres du personnel de santé ? Seulement les malades ? Et sur quels critères : -Un peu malade, -très malade, -en réa ? Test systématique ? Selon le choix les résultats sont très différents !…
L’attribution au CoV-2 du SRAS est d’autant plus souvent douteuse que le test utilisé (une PCR sur un frottis nasal -autant dire dans le milieu extérieur-) est d’une sensibilité extrême : Il détecte des traces infimes du virus par amplification génomique.

  • Il est très probable qu’un tel test systématisé à l’ensemble d’une population le retrouverait chez de nombreuses personnes en parfaite santé … Et qui ne seront jamais malades !
  • Et la large pratique du test parait d’autant plus inutile qu’on ne dispose d’aucun traitement spécifique.

Les mesures actuelles de confinement sont très excessives, -voir injustifiées- et souvent incomprises puisqu’inévitablement contradictoires. Il n’y a aucune raison de s’en faire exagérément :
Il faut attendre (calmement !) que le taux d’immunisation de la population soit suffisant pour que la transmission s’arrête d’elle-même. La quasi-totalité des immunisations se fait probablement de manière peu symptomatique ou totalement asymptomatique donc inapparente.

  • Lavez-vous les mains au savon : c’est bien suffisant beaucoup plus simple et moins cher.
  • La transmission est aérienne et le masque chirurgical très probablement peu efficace.

Ne vous inquiétez pas plus pour vous ou vos proches diabétiques ou atteints de maladies cardiovasculaires bien équilibrées ou même âgés : Il y a probablement peu de risque de complication en dehors d’une comorbidité prédisposante …

18 mars 2021 : Conseils

Pas de panique

Dans le contexte actuel d’affolement général, en particulier dans la région de Mulhouse et particulièrement en cas de syndrome grippal (fièvre, maux de tête, courbatures, asthénie, symptômes ORL banaux…) même si vous êtes âgé(e)s ou supposé comme « à risque », surtout n’allez pas consulter directement aux urgences à l’hôpital :

Contactez votre médecin traitant. Ou un autre médecin généraliste si vous n’en avez pas.

Un syndrome grippal, quelle que soit son origine, guérit presque toujours spontanément en quelques jours de repos.
Il serait toujours temps de s’en occuper plus activement s’il devait apparaître des signes inquiétants. Rappelez votre médecin dans ce cas.
Même en cas de positivité au CoV-2 du SRAS !
Et surtout dans ce cas : Si vous avez été réellement malade du virus, dès la guérison clinique : Non seulement vous n’êtes très probablement plus contagieux mais même immunisé(e)s !

Donc svp PAS DE PANIQUE !

Et pour remercier ceux d’entre vous qui ont eu le courage de me lire jusqu’au bout
Alerte : Une nouvelle épidémie